Ni putes Ni soumises – happening contre l’indifférence
Le 25 novembre dernier, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, l’association Ni putes Ni soumises a organisé un happening place Beaubourg, à Paris, pour lutter contre l’indifférence généralisée.
Se taire, c’est participer
Des dizaines de femmes, maquillées comme si elles avaient été frappées au visage, se sont réunies dans la discrétion devant le centre Georges Pompidou et ont toutes simulé l’évanouissement en même temps, symbolisant ainsi la disparition de ces 122 femmes, mortes sous les coups de leurs conjoints en 2012.
La vidéo du happening de NPNS ici
« Frappant constat » qui suit le visionnage de cette vidéo, personne n’intervient auprès de ces femmes couvertes d’hématomes. Alors, doit-on continuer à nier la violence ? Se taire, c’est participer.
France, quelques chiffres
– Rappelons qu’une femme sur dix se déclare battue.
– Une femme est violée toutes les huit minutes (le viol conjugal, c’est aussi un viol).
– Une femme battue meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint.
– Selon le site Stop Harcèlement « L’année 2010, 192 906 procès-verbaux ont été dressés par les forces de l’ordre pour coups et blessures volontaires non mortels, ce qui constitue un accroissement de 81 % en comparaison à 2000. »
– Un numéro gratuit d’aide aux victimes : 3919
Parlez-en autours de vous. On est tous responsable.